Lorsque Max Campbell, le Yachtman de l'année 2018 du magazine Classic Boat, a craqué pour un voilier Swan classique qui avait besoin d'un sérieux entretien, il n'y avait qu'un seul endroit pour le restaurer : le chantier naval de son beau-père, Dave Cockwell, Mylor Creek.

Dès que Max est revenu sur Falmouth après sa traversée de l'Atlantique en solitaire à bord du sloop en bois de 22 pieds, Flying Cloud, en 2016, il a commencé à planifier son prochain voyage, pour faire le tour du monde. Le seul problème était que Flying Cloud était trop petit. Max l'avait poussé à ses limites et il avait besoin d'un navire plus performant. La chasse était ouverte.

Au fond d'une crique de Cornouailles, après la triste disparition de son propriétaire de longue date, se trouvait, recouvert de mousse et de feuilles, le souvenir d'un yacht - Elixir - qui avait fait le tour de l'Atlantique et doublé le Cap Horn à l'époque.

"Avec son gel coat craquelé par 49 ans de soleil, ses rambardes en teck pourries, ses treuils en ruine et ses chandeliers tordus, il y avait certainement beaucoup de travail à faire, mais dès que j'ai vu Elixir, j'ai su instantanément que c'était le bateau qui nous emmènerait, moi et mes amis, autour du monde", explique Max.

Un travail d'amour d'un an s'en est suivi. Ces amis qui n'avaient absolument aucune expérience de la restauration de bateaux ont appris de plus en plus de choses auprès de Cockwells' artisans charpentiers, tandis qu'Elixir était dépouillé de sa coque et reconstruit, pièce par pièce, poussé par la passion de l'exploration, de l'épanouissement personnel et de la durabilité, pour découvrir les climats tropicaux et surfer sur des vagues parfaites.

Sous la bannière de Un-tide, Max et ses camarades activistes de l'océan ont pour objectif de documenter leur voyage par la photographie, le cinéma et l'écriture, en utilisant Elixir pour les guider à travers une planète qui a changé - avec ses océans réchauffés, ses plastiques jetés et ses communautés à la merci de la montée des eaux - "libérés" du carcan des voyages traditionnels, des plans immuables et des dépenses sans fin, et sans l'empreinte carbone.

"Si vous êtes vraiment passionné par un rêve, vous ferez des choses complètement irrationnelles pour le réaliser", ajoute Max. "La passion m'a provoqué à travailler excessivement longtemps sans arrière-pensée, à comprendre les choses et à apprendre tant de choses que je ne connaissais pas auprès de certains des meilleurs artisans de la construction de bateaux. C'était une courbe massive pour nous tous".

Dave Cockwell a été l'un de ces mentors, qui a non seulement joué le rôle de consultant pour le projet de restauration, mais a également accepté d'être copropriétaire d'Elixir en échange du temps de Max et de la possibilité de lui rendre visite dans des destinations lointaines - une excursion sur une île des Caraïbes ou la recherche du paradis dans le Pacifique Sud, peut-être.

"Tout ce que je sais sur la construction et l'entretien des bateaux, je l'ai appris de lui", dit Max. "J'investis du temps. Il investit dans l'artisanat et les matériaux. Nous avons tous les deux la chance de naviguer."

Elixir a été restauré dans son état d'origine, mais les particularités de l'innovation moderne ont été ajoutées au mélange. L'équipe a ajouté de la fibre de carbone au vieux gouvernail, les fenêtres ont été remplacées par du verre en polycarbonate et un guindeau électrique a été installé. Les techniques CNC de pointe ont été tout aussi utiles que les machines à polir archaïques fonctionnant à l'air comprimé pour remettre à neuf et recréer l'accastillage.

"L'une des choses les plus gratifiantes de ce voyage de restauration est la façon dont mes amis et moi, qui sommes des photographes, des écologistes et des gens de plein air, avons travaillé en étroite collaboration avec Cockwells' des apprentis constructeurs de bateaux et des artisans traditionnels pour redonner vie à Elixir et le préparer à l'aventure de sa vie", conclut Max. "Le matin du 20 janvier, le jour tant attendu du départ s'est levé. Nous avons dit au revoir à nos familles et à nos amis sur la jetée gelée de Port Pendennis, et nous avons navigué sous le soleil d'hiver, en direction du Cap Finisterre. Nous sommes maintenant en route pour traverser les océans et naviguer sur la planète !"

Pour plus d'informations sur le site Cockwells'Mylor Creek Boatyard et la gamme de services qui y sont proposés, cliquez ici.

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